Mémorandum  - Juin 2021

La section tir à l’arc est toujours sous le joug d’une sanction collective lui interdisant l’accès aux installations de tir à l’arc du complexe Nelson Mandela à la Plaine Saint Denis. Pourtant tout ce qui arrive aujourd’hui était attendu depuis 2017. Des signaux faibles ont alerté les bénévoles de la section qui ont compris que les exploitants du complexe Nelson Mandela voulaient expulser la section tir à l’arc. Cependant cette expulsion ne pouvait pas être assumée par ces exploitants qui, pour la plupart sont également représentant syndicaux. Des lors il a fallu trouver une faute grave de la section afin de justifier son expulsion. Mais comme la section à un fonctionnement irréprochable, une mystification va être construite de toutes pièces afin d’inventer des dysfonctionnements de la section, et même des irrégularités ou des incivilités de ses adhérents. Ainsi la sanction qui à touché les tireurs mais aussi des enfants ou des personnes fragiles était bien méritée ! Les exploitants du complexe pouvait avoir la conscience tranquille puisque « C’était à cause de ses dirigeants que tous les adhérents de la section étaient sanctionnés». Mais c’était sans compter avec la pugnacité et les valeurs de solidarité des tireurs de GAZELEC.

Les adhérents de la section tir à l’arc ont réalisé une enquête minutieuse, basée sur les échanges de mails, les procès verbaux du Comité Directeur de GAZELEC et du Comité directeur de la section Tir à l’Arc, sur des témoignages d’adhérents. L’ensemble de ces éléments sont collectés, organisés chronologiquement, compilés et commentés dans le mémorandum « Le Scandale de Mandela ou l’enfer du bénévolat ». Ce mémorandum explique comment les exploitants ont tenté de provoquer une réaction négative des adhérents. Il décrit, les mécanismes de harcèlement mis en place dans le but de faire « craquer » les responsables de la section. Ces bénévoles ont dû subir un véritable enfer suite aux sanctions, courriels mensongers, attaques personnelles et vindicte de quelques adhérents peu scrupuleux. Ces derniers on cru à des promesses d’un retour sur Mandela  à condition que les responsables de section soient « virés ».

Si le mémorandum dénonce les véritables coupables de ce scandale, il propose également une vision démocratique du mouvement associatif et quelques principes vertueux de fonctionnement d’une association sportive avec ses forces et ses limites. Le mémorandum explique également les limites de fonctionnement d’une structure omnisports. Il propose notamment aux adhérents de l’US GAZELEC Paris IDF de faire évoluer le club omnisports vers une structure capable de s’adapter en continue au changement de société. 

Ce type d’affaire ne doit pas avoir lieu dans le milieu associatif notamment lorsqu’il touche des bénévoles qui s’investissent sans compter pour les valeurs du sport. C’est pourquoi, le mémorandum « Mandela ou l’enfer du bénévolat » rétablit l’honneur de bénévole attaqué dans cette affaire et rétablit la probité de la section tir à l’arc. Espérons que la section tir à l’arc pourra reprendre rapidement sont activité afin de fournir un offre sportive de qualité sur le territoire de Paris et Saint Denis. 

On ne lâche rien …-