Dans le numéro 848 du magazine « LE TIR A L’ARC » la Fédération française de  tir à l’arc présente une rénovation du schéma des formations fédérales. Nous allons voir comment le schéma des formations va évoluer et quels sont les avantages de ces changements pour notre club. Jusqu’à présent, la formation d’entraîneur commençait par l’entraîneur 1 puis l’entraineur 2 suivi DEJEPS qui est un diplôme de niveau Bac +2. Il faut savoir que seul le DEJEPS et le BEES donnent droit à une rémunération. Malheureusement, nous formons très peu de DEJEPS et les BEES sont aussi très rares. C’est pourquoi les clubs ne trouvent pas de professionnels pour encadrer les cours et développer l’activité tir à l’arc.  Dès la rentrée 2015/2016, la FFTA va mettre en place une nouvelle formation d’Assistant Entraîneur, cette formation a pour objectif de former des personnes pour accueillir les tireurs, préparer et entretenir le matériel et assister les entraîneurs dans leur activité. Sur l’Ile de France cette formation a également pour objectif de faire évoluer le niveau de tir des assistants afin de leur permettre entre autres d’atteindre les minimas qui sont aujourd’hui demandés lors de l’entrée en formation E1. Cette première formation d’assistant entraîneur va déjà permettre d’alléger le travail des entraîneurs sur les tâches qui ne sont pas à caractère pédagogique. Cela va permettre aux entraineurs de se centrer sur l’apprentissage et le perfectionnement. En 2017, les compétences des E1 et E2 seront regroupées dans un  seul diplôme  appelé l’Entraîneur Fédéral qui ne donnera toujours pas droit à rémunération. Cependant un CQP de technicien sportif sera créé et donnera la possibilité d’être rémunéré. Nous ne savons pas quelles seront les modalités d’obtention de ces nouveaux diplômes, ni les modalités d’équivalence entre les anciens et les nouveaux diplômes. Cependant nous voyons déjà l’avantage que les petits clubs vont pourvoir tirer du nouveau CQP. Dans la majorité des cas, les clubs ne sont pas en mesure de créer un emploi à plein temps. Avec le CQP,  ils pourront proposer un contrat d’une ou deux heures par semaine. Cela peut constituer un complément de salaire, un complément de revenu pour des étudiants par exemple. Dans tous les cas, cela permet de créer de l’emploi en répondant à un marché qui n’est aujourd’hui non exploité sans pour autant entrer en concurrence avec les entraîneurs professionnels DEJEPS et BEES. Là où dans de nombreux sports, un simple CQP ou un BP JEPS permet de développer une activité salariée, au tir à l’arc il faut aujourd’hui un diplôme de niveau 3 pour créer une activité ce qui est un frein au développement de notre sport. Il faut donc espérer  que le nouveau schéma de formation 2017 soit bien mis en œuvre.